Le SIL reste très vigilant sur ses responsabilités en matière de protection de l’environnement et des populations. Certaines actions du SIL vont au-delà des exigences légales.
Lors de la construction du Pôle
Supervision et logistique environnementale : de la déconstruction de l’ancienne usine, de la préparation des terrains, de la construction et de la revégétalisation du site et des abords.
Mise en place des mesures de précaution : application des périodes propices d’intervention, repérage et protection des espèces protégées…
Suivi environnemental du chantier : formation des personnels sur place, collecte et rejet des eaux, gestion des déchets de chantier, qualité des engins, gestion des aléas.
Des actions de reboisement
Le SIL a également veillé à la réalisation des compensations environnementales imposées et est allé plus loin en augmentant les quantités de reboisement.
L’autorisation de déboisement initiale portait sur
12 700 m², seuls 8 000 m² ont été impactés par le déboisement.
Le Pôle des Jamelles répond aujourd’hui à ces objectifs à l’échelle locale.
- Sur le terrain à droite de la carrière — plantation de
11 038 m² en boisement champêtre sur plusieurs strates, soit 345 arbres et 1035 arbustes. - Sur la parcelle d’Echillais – plantation sur 6 000 m² d’arbres et arbustes, soit 273 arbres et 604 arbustes.
Un reboisement complémentaire d’intégration du site a été réalisé sur la volonté des élus d’aller au-delà de la réglementation.
- En face de la déchetterie – une haie de 100 mètres linéaire, soit 23 arbres et 90 arbustes.
- Sur le terrain plat au niveau de la carrière – plantation sur 11 740 m² d’essence locales, soit 240 arbres et 1 227 arbustes.
Chaque geste compte !
Au total, ce sont plus de 800 arbres et près de 3 000 arbustes qui ont été plantés et surveillés pendant leur première année de croissance afin de protéger leur reprise et replanter les sujets qui n’ont pas repris.
Éco-responsabilité
Contrôle de l’activité et plan
de suivi de l’environnement
L’ensemble des mesures déployées représente un budget annuel de 100 000 € HT, hors investissement dans les équipements de contrôle. Des mesures prises en toute transparence et pour lesquelles le SIL rend régulièrement des comptes publics.
Aujourd’hui, les centres d’incinération sont les installations industrielles de combustion dont les émissions sont les plus limitées par la réglementation et qui sont parmi les plus contrôlées en France et en Europe. Elles sont soumises à des valeurs limites extrêmement basses.
Afin d’assurer le respect de ces normes, en tant qu’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), le centre est soumis à une autorisation d’exploiter délivrée par le Préfet et fait l’objet d’un suivi par la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). L’installation n’est pas classée Seveso car elle ne présente pas de risque industriel majeur.
Des mesures pour garantir la fiabilité du procédé technique
De nombreuses mesures de contrôle et de suivi sont mise en œuvre pour garantir la fiabilité du procédé technique.
- Des analyseurs présents dans la cheminée permettent de connaître, en continu, la composition des gaz pour s’assurer que les concentrations en polluants restent en dessous des limites réglementaires.
- Un plan de suivi de l’environnement est mis en place pour confirmer les bonnes performances des installations (via des prélèvements sur la chaîne alimentaire, les végétaux, les précipitations et les sols).
Des contrôles récurrents de l’ensemble des données à surveiller ont été instaurés. - En ce qui concerne les principales émissions de polluants atmosphériques, les mesures sont effectuées en continu (soit toutes les 10 secondes) et analysées tous les mois.
- Enfin, une cinquantaine de campagnes d’analyses visant à suivre les performances du centre (mâchefers, compost, cheminée, environnement proche et lointain de l’usine) sont prévues chaque année.
- Des contrôles récurrents de l’ensemble des données à surveiller ont été instaurés.
* REFIOM : Résidu d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères. Il s’agit des résidus solides collectés après le traitement chimique des fumées visant à réduire la pollution.
Chaque geste compte !
130 contrôles sont réalisés : audit écologique, rejets atmosphériques, rejets des eaux pluviales, de voirie, de toiture, sécurité-qualité-environnement-énergie, émissions sonores…
Le comité du nez
Depuis 2019, un “comité du nez” est chargé d’évaluer l’impact olfactif du site sur son environnement, alerter en cas de gêne olfactive pour les riverains et évaluer l’efficacité des actions mises en œuvre.
Les observations sont faites par les riverains eux-mêmes (une vingtaine habitant tous autour du centre des Jamelles) et trois stations météo. Sur près de 1600 observations des odeurs en 2021, le comité a signalé une vingtaine d’odeurs, peu ou moyennement gênantes, souvent entre 15 et 18h, principalement en mai. C’est grâce à ce comité, en établissant la relation entre les activités du site et la perception des odeurs, que l’exploitant peut continuer à améliorer sans cesse ses process.
Éco-responsabilité
La limitation de l’impact
Sur l’environnement
Le SIL a choisi les meilleures technologies disponibles pour limiter l’impact sur l’environnement humain et naturel : les bâtiments sont gérés en dépression d’air afin de limiter les nuisances olfactives, il n’y a aucun rejet liquide industriel en dehors du site et les émissions atmosphériques sont bien inférieures aux seuils réglementaires. Enfin, l’intégration paysagère et architecturale a été soignée.
Des contrôles stricts sur l’impact environnemental
Une attention est portée en continu à l’utilisation des ressources et à l’impact du centre dans tous les domaines :
- Eau : le centre n’émet aucun rejet industriel. La consommation d’eau est réduite grâce à la réutilisation, en circuit fermé, des eaux nécessaires aux procédés industriels et à la récupération des eaux pluviales pour les besoins du centre.
- Bruit : toutes les activités sont réalisées dans des bâtiments fermés et insonorisés.
Environnement proche : un plan de surveillance de l’environnement est mis en place. Il inclut une surveillance de la chaîne alimentaire, des végétaux, des précipitations et de l’état des sols. - Air : l’air intérieur des bâtiments est capté et traité pour limiter les émissions d’odeurs. Le SIL a fixé des exigences d’émissions atmosphériques supérieures aux normes réglementaires, elles-mêmes extrêmement strictes.
Aujourd’hui, des contrôles en continu garantissent la vigilance
Les fumées issues de la combustion font l’objet d’un traitement sec en deux étapes. Les métaux lourds, dioxines et furannes sont ainsi totalement neutralisés.
Une fois traitées et épurées, les fumées sont évacuées par la cheminée (avec un contrôle continu).
Les résidus solides de cette étape sont collectés et dirigés vers un centre de stockage spécialisé.
Les résultats
- Le bilan carbone (étude 2022-2023)
- L’analyse en continu du mercure (projet 2023)
- L’impact pour limiter au maximum l’impact sur l’environnement humain et naturel :
– activités intégralement situées dans des bâtiments confinés et désodorisés
– absence de rejet liquide industriel
– émissions atmosphériques inférieures aux seuils réglementaires
– mesures de contrôle et de suivi encore plus complètes que la réglementation
– intégration paysagère et architecturale soignée.
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